Clinique de Neuropsychologie au Québec | Évaluation et traitement

DYSCALCULIE

Description

La dyslcalculie rend difficile l’apprentissage des premiers éléments de calcul. Le mot dyscalculie vient du grec et du latin qui signifie : « mal compter ». Elle peut être détectée à un jeune âge et des mesures peuvent être prises pour atténuer les problèmes rencontrés par les jeunes élèves. Le principal problème est de trouver la bonne façon d’enseigner les mathématiques à ces enfants. De même que la dyslexie peut voir ses symptômes atténués en utilisant une méthode d’enseignement légèrement différente, la même approche peut être utilisée pour la dyscalculie.
Toutefois, la dyscalculie est le moins connu des troubles d’apprentissage et souvent elle n’est pas repérée et reconnue.
 
Ce trouble peut être évalué et rééduqué par des orthophonistes, des neuropsychologues ou des orthopédagogues. L’évaluation va pouvoir démontrer l’hypothèse diagnostique de dyscalculie chez l’enfant. Une prise en charge précoce permettra de pallier les difficultés de la personne, ce qui favorisera une meilleure insertion au quotidien et notamment à l’école et au moment de son orientation.

Selon les estimations actuelles, la dyscalculie peut affecter entre 3 et 5% de la population. Elle touche autant les filles que les garçons (bien que les filles soient moins stimulées socialement dans cet apprentissage).
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Symptômes possibles

Causes

Il est impossible de savoir si la dyscalculie vient d’un trouble primaire, ou inné, dans le traitement des quantités, ou bien au contraire d’un trouble secondaire lié à la mémoire et au langage. Les recherches continuent pour trouver les causes de la dyscalculie. Elles s’appliquent à plusieurs domaines, entre autres :
 

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D’autres causes possibles

Les personnes dyscalculiques souffrent souvent, mais pas toujours, de difficultés pour manipuler des dates, des heures, des mesures et pour raisonner dans l’espace. Bien que certains chercheurs soutiennent que la dyscalculie implique nécessairement à la fois des difficultés de raisonnement mathématique et des difficultés avec les opérations arithmétiques, des travaux (en particulier auprès de personnes ayant un cerveau lésé) ont prouvé que les capacités en arithmétique (c’est-à-dire le calcul et la mémoire des nombres) et en mathématiques (raisonnement abstrait avec des nombres) peuvent être dissociées. En effet, une personne peut souffrir d’un côté de difficultés en calcul (ou de dyscalculie) et d’un autre côté n’avoir aucune déficience, et même avoir parfois des habiletés, pour le raisonnement mathématique.

Traitements

Aucun traitement n’a été proprement vérifié et n’a prouvé son efficacité. Quelques apparences laissent à penser qu’un certain nombre de compétences en mathématiques peuvent être acquises à l’aide d’autres méthodes de calcul mathématique, comme les mathématiques orientales. Quelques indices suggèrent également que les personnes dyscalculiques peuvent poursuivre ce genre de méthode sans en avoir besoin ni intérêt. Cet état ne doit pas être considéré comme un handicap, rien n’empêche les personnes qui souffrent de dyscalculie de réussir dans d’autres domaines académiques tels que l’histoire, la géographie ou d’autres sciences sociales, ou dans les domaines artistiques comme la musique ou le théâtre.